Tu es mon autre. – Carnet #2

Journal éveilleur par humaine

Je suis ton autre et tu es mon autre. On ne fait qu’un. C’est censé quand on y réfléchit. Avec le cœur surtout.

 

 

Le cœur, lui, ressent ce qui l’environne, ainsi que tout notre corps physique, nos pores, nos cellules. Tous enregistrent des informations en permanence. Mais est-ce que le cœur réfléchit ? Oui la lumière. 😉 OK mais pas que. Disons qu’il est comme un grand ordinateur central qui reçoit/traite toutes les données et ensuite les envoie au cerveau, aux muscles, etc. Oui, le cœur en premier.

Il existe un test scientifique qui m’a bluffée. On enregistre via des électrodes les réactions du cœur et du cerveau face à des images qui apparaissent aléatoirement sur un écran d’ordinateur. Animaux mignons ou effrayants, situations ou expressions du visage entraînent une réaction émotionnelle. On enregistre également les interactions entre cœur et cerveau. Et le résultat est incroyable : non seulement le cœur réagit en premier, mais c’est lui qui envoie des informations au cerveau ! Encore plus fort : le cœur réagit avant que l’image apparaisse sur l’écran. Dingue, non ?

Tu es mon autre et je suis ton autre. Je, toi, elle, eux, nous. Nous sommes tous connectés. Et l’invisible devient visible. La science le prouve de jour en jour : tout est énergie et tout interagit. Les textes sacrés, les mythologies, les savoirs anciens le racontent depuis fort longtemps. Nous sommes créateurs du monde, nous jouons à un jeu tous ensemble. 

Y’a des cowboys et des indiens, des princesses et des princes, des monstres, des magicien.ne.s, des pas sages et des passages. On joue sur les chemins que l’on emprunte, chacun le sien. Parfois on s’accompagne un instant, des années, une vie, plusieurs vies.eut capter et traiter des informations, des sensations de lumière ou d’ombre. Parfois ça fait du bruit (pour rien?), parfois ça pique, parfois ça éblouit, parfois ça éclaire. Quand le mental nous entraîne dans l’ombre, la peur se réveille. Quand le cœur libère la lumière, elle vient éclairer l’ombre. C’est comme un gros calin réconfortant. 

Tu es une partie de moi et je suis une partie de toi. Parfois, c’est compliqué à imaginer. Comment cet autre qui est si autre, si différent pourrait être une part de moi ? Souvent on refuse de le voir. On ne veut pas toujours voir notre propre reflet dans la glace non plus.

Tu es mon miroir, je suis ton miroir. Nous sommes une seule et même entité. Nous Humain.e.s connecté.e.s, nous qui sommes en interaction constante avec le monde et même des mondes, avec l’univers entier, soyons créateurs du Beau, du Bon et du juste.

Pensons, incarnons, vibrons et manifestons l’amour, la paix et la joie. Peut-être pas main dans la main tout de suite, si c’est trop difficile encore avec certains autres si autres. Mais avec le cœur oui, tout notre cœur. Car y’a qu’ça d’vrai.

Texte et photo © Roxane Petitier.